Somniloquie
La Somniloquie ou somnambulisme vocal, s’illustre par un automatisme inconscient de la voix. C’est la raison pour laquelle le patient parle dans son sommeil. Les yeux fermés, en position allongée, il peut éclater de rire, parler et questionner comme si quelqu’un se trouve à proximité. Des quiproquos peuvent survenir pendant cette parasomnie sans danger.
Catathrénie
La Catathrénie est un trouble du sommeil bénin, faisant partie des parasomnies. Les sujets atteints peuvent gémir, grogner ou émettre d’autres vocalisations nocturnes, pendant le sommeil paradoxal préférentiellement.
Paralysie du sommeil
La Paralysie du sommeil est l’incapacité temporaire d’effectuer tout mouvement volontaire et articuler le moindre mot, chez un sujet pourtant parfaitement conscient, sur le point de s’endormir (paralysie hypnagogique) ou de se réveiller (paralysie hypnopompique). Les muscles oculo-moteurs et respiratoires sont cependant toujours respectés.
Si la durée de la crise n’est le plus souvent que de quelques minutes, celle-ci est très impressionnante pour le patient et son entourage, et cause de grande angoisse. Les conséquences psychiques de chaque crise sont importantes, avec sentiment de frustration, mais aussi de frayeur chez le patient, d’autant que des hallucinations sont fréquentes, avec sentiment de détachement de son corps. Le malade entend des voix et bruits imaginaires et a des visions anormales, car son cerveau opère entre l’état d’éveil et du sommeil. Il a donc l’impression de rêver tout en étant éveillé et paralysé. La crise est alors souvent interprétée comme un acte de sorcellerie ou une obsession démoniaque, aggravant l’angoisse du patient.
Le surmenage et le fait de ne pas respecter des heures régulières de sommeil sont des facteurs favorables à la paralysie de sommeil.
La Narcolepsie étant souvent associée, la prise en charge doit d’abord permettre de l’éliminer ou la traiter le cas échéant.
Le traitement est exclusivement comportemental.
En faisant disparaître la peur qui accompagne le phénomène, on fait aussi disparaître les expériences désagréables. Un conseil est donc de maîtriser ses émotions et, en particulier, d’éviter de lutter et de se débattre, réactions qui accroissent l’angoisse et intensifient les aspects désagréables de l’expérience.
Troubles du comportement en sommeil paradoxal (TCSP)
Les Troubles du comportement en sommeil paradoxal (TCSP) sont des comportements à type de mouvements brusques et brutaux survenant pendant le sommeil paradoxal, le plus souvent rattachés à des situations vécues au cours d’un rêve.
Le sommeil paradoxal par définition, offre la récupération mentale tout comme le sommeil lent la récupération physique. Toutefois, nombre de maladies du sommeil surgissent justement lors de cette période de repos pour notre cerveau.
Lorsqu’un sujet sain fait des rêves pendant le sommeil, son corps perd en tonicité. Aucune réaction de la part de ses muscles en arrêt de mouvement n’est alors enregistrée. En cas de troubles du comportement en sommeil paradoxal, le patient va réagir comme s’il était dans ses rêves avec des réactions violentes.
Parfois, il est difficile de distinguer les troubles de comportement en sommeil paradoxal, du somnambulisme.
L’examen avec l’électro-encéphalogramme pourrait aussi induire en erreur. En effet, les mêmes courbes de « poly-pointes-ondes » pourraient être obtenues avec les épilepsies nocturnes et les TCSP.
Si ses rêves sont peuplés d’ennemis à éliminer, il attaquera, et son entourage peut être ses premières victimes.
Il s’agit là d’une parasomnie de l’adulte dont les hommes de plus de 50 ans peuvent être victimes.
La polysomnographie revêt un intérêt dans cas certains de troubles survenant en sommeil paradoxal, notamment les troubles du comportement avec violence dangereux pour le patient ou l’entourage dans le cadre d’expertise judiciaire, ou le diagnostic différentiel d’avec l’épilepsie nocturne.
Elle n’est pas nécessaire en revanche à titre systématique dans toutes les parasomnies, et notamment dans les parasomnies typiques peu fréquentes et non dangereuses.
L’origine de la maladie est attribuée à un trouble de la sécrétion de la Dopamine. Ce trouble peut donc aussi être un indice potentiel de risque d’avoir une maladie neurodégénérative type Parkinson, dans le futur. Les premiers symptômes sont parfois identifiés 10 ans avant l’apparition de la maladie.
Le traitement est purement symptomatique, et indiqué notamment devant une insomnie du conjoint ou des blessures. Il repose essentiellement sur les Benzodiazépines (Clonazepam).